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Que sont ils devenu depuis leur vidéo Rivalis de Mars 2014 ?

Que sont ils devenu depuis leur vidéo Rivalis de Mars 2014 ?
Romuald Allardet Pompes Funèbres Marbrerie à Jujurieux (01) :
2 Embauches, 2 nouveaux camions avec grue, 3 livres d’or remplis de compliments de leurs clients, + 50 % de chiffres d’affaires en marbrerie . . . Romuald & Céline sont heureux avec l’arrivée en plus d’une petite Fanny fin octobre. Peu de vacances, mais une réputation dans leur métier à faire rougir les plus grands groupes ! Après le dépôt de permis en décembre les travaux ont commencé cette semaine pour l’agrandissement de 250 m2 de l’Espace funéraire et l’achat de 1300 m2 de terrain derrière les bâtiments pour les futurs projets 2018 & 2019 ! Bravo & merci pour leur confiance et leur amitié sincère.
Voir la vidéo de mars 2014 ci dessous

Témoignage client Rivalis – Romuald – pompes funèbres marbrier

www.pilotage-rivalis.com Témoignage de Romuald Allardet, pompes funèbres marbrier (01), utilisateur de la méthode Rivalis depuis janvier 2010. Avec près de 440 000 € HT de chiffre d’affaires, Romuald est « fier » de la progression de son entreprise. Il a investi dans un local de 220 000 € et réalisé des travaux à hauteur de 150 000 €.

Partenariat Cauchemar en Cuisine et Rivalis Lundi 20 mars 2017 à 21h00 sur M6, Cauchemar en cuisine. Un numéro inédit.

Lundi 20 mars 2017 à 21h00 sur M6, Cauchemar en cuisine. Un numéro inédit.
C’est à Quintenas, en Ardèche, qu’Anthony a fait appel au chef Philippe Etchebest. Il y a un an et demi, Anthony a repris sur un coup de tête les rênes d’un restaurant de cuisine traditionnelle mais, seul à la tête de l’établissement et aux fourneaux, Anthony se noie sous les problèmes. Autodidacte et sans aucune expérience en gestion d’entreprise, il doit même, à 36 ans, faire appel quotidiennement à sa mère pour l’épauler. Cette dernière n’hésite d’ailleurs pas à parcourir 200km pour venir aider son fils ! Mais malgré cela, depuis l’ouverture, les dettes s’accumulent et le restaurant ne cesse de se vider de ses clients. En cause, selon Anaïs la serveuse, la mauvaise réputation du patron, que l’on dit caractériel !

Chèques-vacances et exonération de charges sociales

Les petites entreprises peuvent contribuer au financement des chèques-vacances dans la limite, en 2017, de 444 € par an et par salarié, sans payer de cotisations sociales.

Les chèques-vacances sont des titres de paiement qui permettent au salarié de régler des dépenses liées au tourisme (transport, hébergement, restauration, etc.) et aux activités culturelles et de loisirs. Ils font partie des avantages en nature qu’un employeur peut décider d’octroyer à ses salariés.

Dans les entreprises de moins de 50 salariés dépourvues de comité d’entreprise et ne relevant pas d’un organisme paritaire de gestion, la contribution de l’employeur au financement des chèques-vacances, qui, en 2017, ne dépasse pas 444 € par salarié et par an, est exonérée, sous certaines conditions, de la quasi-totalité des cotisations et contributions sociales. Elle est également déductible du bénéfice imposable.

En pratique, les chèques-vacances, qui sont émis uniquement par l’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV), peuvent être commandés directement en ligne sur son site Internet www.ancv.com.

À savoir : des « e-chèques-vacances » sont également disponibles. Sous format papier et d’une valeur unitaire de 60 €, ils sont munis d’un code à gratter qui permet de payer des prestations de tourisme et de loisirs sur Internet.

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À quelle date régler les cotisations sociales sur les salaires ?

Hormis certaines dérogations accordées aux employeurs pratiquant le décalage de paie, les cotisations sociales doivent être versées le 5 ou le 15 de chaque mois.

Dans un souci de cohérence et de simplification des démarches de l’employeur, les dates d’échéance de paiement des cotisations sociales sur les salaires sont alignées sur celles de transmission de la déclaration sociale nominative (DSN).

Le 5 du mois

Les employeurs d’au moins 50 salariés qui versent la rémunération avant la fin de la période d’emploi doivent régler les cotisations sociales le 5 du mois suivant, à savoir, par exemple, le 5 mars pour le travail accompli en février lorsque les salaires sont payés au plus tard le 28 février.

En revanche, si ces employeurs versent la rémunération entre le 21 et la fin du mois qui suit la période d’emploi, la date d’exigibilité des cotisations sociales est fixée au 5 du deuxième mois suivant cette période, soit le 5 avril pour les salaires de février réglés entre le 21 et le 31 mars.


Le 15 du mois

Pour tous les autres employeurs, les cotisations sociales doivent désormais, en principe, être payées au plus tard le 15 du mois suivant la période de travail, soit par exemple le 15 mars pour le travail effectué en février. Cette date étant repoussée par tolérance au 20 du mois, soit au 20 mars, pour les employeurs d’au moins 50 salariés qui règle la rémunération entre le 11 et 20 de la fin du mois suivant la période de travail (entre le 11 et le 20 mars, par exemple).

Enfin, les employeurs de plus de 9 et de moins de 50 salariés qui versent la rémunération entre le 11 et la fin du mois suivant la période de travail ont jusqu’au 15 du deuxième mois suivant cette période pour s’acquitter des cotisations, soit jusqu’au 15 avril pour les salaires de février payés entre le 11 et le 31 mars.

Important : les employeurs d’au plus 9 salariés règlent les cotisations trimestriellement, sauf option pour un paiement mensuel. À compter de 2018, cette logique sera inversée. Aussi, ils paieront ces cotisations tous les mois excepté s’ils optent, au plus tard le 31 décembre 2017, pour des versements trimestriels. Étant précisé que l’option pour le paiement trimestriel des cotisations sera également ouverte aux employeurs de plus de 9 et de moins de 11 salariés.

Voici, en trois tableaux, un récapitulatif des échéances de transmission de la DSN et de paiement des cotisations sociales diffusées par l’Urssaf.

Décret n° 2016-1567 du 21 novembre 2016, JO du 23

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Le compte personnel d’activité : c’est parti

Depuis le 1er janvier 2017, le compte personnel d’activité regroupe le compte de formation, le compte pénibilité et le compte d’engagement citoyen.

Vous avez très certainement entendu parler du compte personnel d’activité tant les communications du gouvernement sur ce nouveau dispositif sont nombreuses. Mais en quoi consiste-t-il exactement ?

Le compte personnel d’activité – ou CPA – est un outil regroupant le compte personnel de formation, le compte personnel de prévention de la pénibilité et le compte d’engagement citoyen. Son but est d’assurer une portabilité des droits de son titulaire tout au long de sa carrière professionnelle.

Rappel : le compte d’engagement citoyen permet de recenser certaines activités (bénévolat associatif, maître d’apprentissage, réserve militaire…) et de se voir octroyer, en contrepartie, des heures de formation.

Ainsi, depuis le 1er janvier dernier, un CPA est ouvert à toute personne âgée d’au moins 16 ans qui travaille, cherche un emploi ou est accompagnée dans un projet d’orientation ou d’insertion professionnelle. Il est clos lors du décès de son titulaire.

Précision : le CPA s’adresse aussi bien aux salariés qu’aux travailleurs non salariés. Si ces derniers n’ont pas accès au compte pénibilité, ils peuvent cumuler des droits au titre du compte d’engagement citoyen. Et, à partir du 1er janvier 2018, ils bénéficieront d’un compte de formation.

Concrètement, son titulaire accède au CPA en créant un compte personnel sur le site Internet www.moncompteactivite.gouv.fr.

Ce portail lui permet notamment de consulter les heures de formation dont il dispose ainsi que les droits acquis au titre du compte pénibilité. C’est également par ce biais qu’il déclare les activités comprises dans le compte d’engagement citoyen.

Article 38, loi n° 2015-995 du 17 août 2015, JO du 18 Décret n° 2016-1367 du 12 octobre 2016, JO du 14 Décret n° 2016-1999 du 30 décembre 2016, JO du 31

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RSI : les 7 nouveautés de 2017

Le RSI évolue sous l’effet, notamment, de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2017. Tour d’horizon des principaux changements pour les assurés, qu’ils concernent les cotisations ou les prestations.
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Les changements concernant les cotisations :

1. Une nouvelle organisation en interne pour le recouvrement des cotisations

Pour percevoir les cotisations des assurés, un directeur national du recouvrement, ainsi que douze directeurs locaux, ont été désignés. Prévue dans la LFSS (loi de financement de la sécurité sociale) 2017, cette nouveauté organisationnelle « renforce et officialise le rapprochement entre l’Urssaf et le RSI pour gérer l’ensemble de la chaîne du recouvrement« , explique le service communication du régime des indépendants, qui, auparavant, assumait tout seul cette tâche.

Si cette évolution, qui relève de l’interne, n’a pas d’impact direct pour les assurés, les artisans et commerçants affiliés au RSI ont peut-être déjà observé un autre changement. « Les deux organismes étant responsables ensemble, les courriers envoyés aux cotisants sont siglés du double logo », indique le RSI. Pas de panique donc si cela est apparu sur vos documents : cela n’implique « aucun changement en termes de démarche ou de points de contact avec le régime », affirme-t-on à la Caisse nationale.

2. Une hausse des cotisations retraite

Dans le cadre de l’alignement des cotisations retraite des indépendants sur celles des salariés, acté par la réforme des retraites en 2013, la cotisation retraite de base va subir cette année son dernier ajustement. Elle sera ainsi portée à 17,75 %, contre 17,65 % auparavant.

Au-delà du plafond de la Sécurité sociale, la cotisation passe à 0,60 % au lieu de 0,50 %. Un changement qui sera visible dans votre prochain appel à cotisation, autour du mois de mars.

3. Les cotisations maladie-maternité deviennent dégressives

Pour les cotisations maladie-maternité des personnes ayant un revenu jusqu’à 27 460 euros, le taux variera en fonction du revenu, de 6,5 % à 3 %. Il était fixe jusqu’à présent. « Ces personnes représentent environ 65 % de nos cotisants« , précise le RSI. Un changement induit par la LFSS 2017. Le décret fixant la répartition selon les revenus est attendu. « Autrement dit, la cotisation d’assurance maladie baisse pour 65 % de nos cotisants, mais on ne sait pas de combien, et on attend le décret à une date indéterminée », explique le régime.

4. Accre : davantage de personnes éligibles à l’exonération totale de cotisations

Les bénéficiaires de l’Accre (Aide aux chômeurs créant ou reprenant une entreprise) sont exonérés de la plupart des cotisations. Si le principe de cette aide reste le même, les conditions pour pouvoir prétendre à l’exonération, elles, changent au 1er janvier 2017. Un effet de la dernière LFSS.

Si, jusqu’à présent, l’exonération concernait les personnes ayant des revenus inférieurs à 120 % du SMIC (soit 21 120 euros), elle est désormais étendue à celles dont les revenus ne dépassent pas 75 % du PASS soit 29 421 euros. « Le plafond a changé : avant, c’était le SMIC, maintenant, c’est le PASS, explique le RSI. Ce qui augmente le nombre de bénéficiaires potentiels d’une exonération totale. »

Les conditions de l’exonération partielle vont évoluer également, mais le décret fixant ces nouvelles conditions est encore attendu.

5. Les indemnités journalières versées par plusieurs régimes

Jusqu’au 1er janvier 2017, les indemnités journalières étaient versées au bénéficiaire par un seul régime, à savoir celui de son activité principale, même en cas de cumul de plusieurs activités. Désormais, les deux régimes lui verseront ces indemnités. Petite précision, ce changement ne correspond pas à une prise en charge partagée mais chaque régime suivra ses propres règles pour fixer le montant dû. Pour rappel, pour un commerçant ou artisan cotisant au RSI, les indemnités journalières sont comprises entre 21,49 euros et 53,74 euros.

Il n’est en revanche pas encore possible de dire si les conditions de demande de cette indemnité vont changer. Est-ce que la personne concernée devra envoyer un papier à chaque régime ? Est-ce que les régimes se communiqueront les informations ? « C’est en train d’être réglé », assure le RSI, qui souligne qu’il continue de réceptionner les arrêts de travail. Une question relevant de l’ensemble des acteurs chargés de la prise en charge et du versement de ces prestations.

6. Bénéficiaires d’une pension d’invalidité : de nouvelles modalités de départ en retraite

Jusqu’à présent, un commerçant ou artisan bénéficiant d’une pension d’invalidité et atteignant l’âge de la retraite était obligé de partir, même s’il n’avait pas suffisamment cotisé, s’exposant ainsi à toucher une retraite à taux minoré. La LFSS 2017 lui permet désormais de rester plus longtemps et ainsi de toucher sa retraite à taux plein.

7. Les conditions du versement de la retraite modifiées

Les actifs qui prendront leur retraite après le 1er juillet 2017 et ayant changé de statut durant leur carrière professionnelle se verront verser leur retraite de base par un seul des organismes auxquels ils ont cotisé leur vie durant, et non par plusieurs, comme c’est le cas aujourd’hui.

En pratique, il faudra désormais la demander au dernier organisme d’affiliation (régime général, RSI ou salariés agricoles) qui sera en relation avec les deux autres pour calculer le montant adéquat. Un changement acté par deux décrets publiés au JO en septembre 2016.

Le tiers payant pour tous ?

Un dernier changement est à prévoir, sur le tiers payant.Pouvant être proposé à tous les patients depuis le 1er janvier 2017, « le tiers payant sur la part obligatoire (…) deviendra un droit pour tous à partir du 1er décembre 2017« , indique le site de l’Assurance Maladie. Une disposition toutefois dépendante du résultat de l’élection présidentielle de mai, si le successeur de François Hollande souhaite la supprimer.

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Stage de préparation à l’installation des artisans : des assouplissements

Pour que le SPI ne soit précisément pas un frein à l’installation professionnelle des artisans, la loi Sapin II a modifié certaines de ses modalités d’application.

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Les futurs artisans doivent, en principe, suivre un stage de 4 à 5 jours, dit « de préparation à l’installation » (SPI), préalablement à leur immatriculation au répertoire des métiers (RM).
Toutefois, les délais avant de recevoir cette formation peuvent être assez longs (de 3 à 6 mois selon les chambres de métiers). Aussi, la récente loi Sapin II a-t-elle imposé aux chambres de métiers de faire débuter le SPI dans un délai de 30 jours à compter de la demande du futur artisan. Passé ce délai, l’immatriculation du porteur de projet ne peut être refusée ou différée dès lors qu’il remplit les autres conditions requises. Autrement dit, 30 jours après le dépôt de leur demande d’immatriculation, les artisans peuvent désormais commencer leur activité même s’ils n’ont pas suivi le SPI.

La loi a également étendu les cas de dispense de ce stage aux personnes ayant bénéficié d’un accompagnement à la création d’entreprise d’au moins 30 heures, assuré par l’un des réseaux d’aide à la création d’entreprise, sous réserve que cet accompagnement propose une formation à la gestion d’un niveau au moins équivalent à celui du SPI et soit inscrit au répertoire national des certifications professionnelles.
Un arrêté doit prochainement fixer la liste des actions d’accompagnement concernées.

Article 125, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

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Le bilan social d’une entreprise : les 8 questions à se poser ?

Au même titre que le bilan comptable vous permet de connaître la santé financière de votre entreprise, un bilan social vous sert à disposer de l’information sociale de vos salariés. Celle-ci fait désormais partie intégrante des facteurs économiques et financiers. Si votre entreprise compte plus de 300 employés, la loi vous oblige à établir un bilan social annuel. Ce dernier vous permet de dégager un état des lieux de la situation du personnel à chaque instant, tout en renforçant la notion de communication interne à votre société.

LE BILAN SOCIAL : C’EST QUOI ?

Un bilan social est à considérer comme un état des lieux de la situation sociale des salariés de votre entreprise. Contrairement au bilan comptable – indiquant l’équilibre entre l’actif et le passif – le bilan social renvoie à une situation instantanée de votre personnel. Vous devez l’établir sous forme d’un document unique contenant des données chiffrées relatives à vos employés. Ces dernières vous permettront de connaître :

  • La situation de l’entreprise sur le plan social,

  • Les réalisations effectuées dans le domaine social,

  • Apprécier les changements réalisés lors de l’exercice écoulé.

Ce journal interne vous permettra de retracer la vie de votre entreprise et son historique social.

LE BILAN SOCIAL : A QUOI SERT-IL ?

Grâce au bilan social, vous pourrez disposer d’une vue d’ensemble de la situation sociale de vos salariés : repérez les problèmes et les difficultés internes à votre société, définissez et mettez en place les solutions adéquates à l’avance afin d’éviter les situations difficiles. Cet outil vous permettra également de retranscrire l’historique de la vie de votre entreprise sur plusieurs années. En outre, chez petite-entreprise.net, nous pensons que ce document vous aidera à établir et à encourager le dialogue social au sein de votre société : les représentants du personnel disposeront ainsi de toutes données nécessaires à la communication interne.

LE BILAN SOCIAL : POUR QUELLES ENTREPRISES ?

Si votre entreprise atteint plus de 300 salariés lors d’un exercice particulier, vous êtes obligés d’établir un bilan social relatif à l’année suivante. Cette condition est accompagnée de celle d’avoir un comité d’entreprise au sein de votre société.

Certaines obligations vous sont rajoutées si votre entreprise regroupe des établissements distincts : outre celui de l’entité principale (siège social), il vous sera demandé un bilan social particulier pour chacune dont l’effectif minimal aura atteint les 300 salariés.

A noter : Lorsque l’effectif de votre entreprise ou d’une entité distincte passe sous la barre d’assujettissement lors d’un exercice particulier, l’obligation d’établir un bilan social reste toujours valable pour cette année.

QUE DOIT CONTENIR LE BILAN SOCIAL DE VOTRE ENTREPRISE ?

Vous devez y inclure l’ensemble des chapitres suivants :

  • L’emploi : avec les chiffres portant sur les effectifs, les recrutements, les départs, les taux d’absentéisme, les promotions, etc.,

  • Les rémunérations et les charges qui y sont liées : indiquant les montants et la hiérarchie des salaires, le mode de calcul, les charges sociales, etc.,

  • Les conditions d’hygiène et de sécurité du personnel : portant sur les accidents de travail, les maladies professionnelles, le comité d’hygiène et de sécurité, etc.,

  • Les autres conditions de travail : détaillant les durées et les aménagements horaires de travail, l’organisation et la nature de chaque emploi, les conditions d’ergonomie et sanitaires, etc.,

  • La formation : portant sur les types et les conditions de la formation professionnelle continue, ainsi que les congés de formation et d’apprentissage,

  • Les relations professionnelles : avec une liste des représentants du personnel, les conditions d’information et de communication, etc.,

  • Les diverses conditions de vie liées à votre entreprise : implication dans des actions d’œuvres sociales, diverses charges sociales, etc.

PROCÉDURE À SUIVRE

En tant que dirigeant, vous êtes l’unique responsable de l’établissement de ce bilan. Vous devez donc organiser le recensement des données et en vérifier l’authenticité. N’oubliez pas de consulter votre comité d’entreprise (CE) sur le projet de chaque bilan social annuel. Ainsi, après avoir créé ce document, organisez une réunion relative pour discuter du projet avec votre CE et les représentants des salariés. Vous aurez, pour cela, 4 mois suite à la fin de l’exercice en question. Notez, également, que vous disposez de 15 jours avant ladite réunion pour communiquer votre projet de bilan social aux personnes concernées.

PRÉPARATION DE LA RÉUNION

Tout d’abord, n’hésitez pas à vous faire assister par un expert. Celui-ci vous sera d’une aide importante au niveau de la procédure à suivre :

  • Présentez vos projets de bilans sociaux à chaque comité d’établissement à temps,

  • Présentez ensuite ces documents au CE central, accompagnés des avis de chaque comité d’établissement. Vous devez, impérativement, respecter les délais indiqués précédemment.

  • Une fois la réunion tenue, l’ensemble des documents, éventuellement revus et mis à jour, devront être adressés à l’inspecteur du travail. Vous les accompagnerez du PV de la réunion, et les transmettrez dans un délai de 15 jours à partir de la date de la réunion.

LE BILAN SOCIAL : POUR QUI ?

Outre les membres qui ont contribué à son élaboration, le bilan social doit être diffusé aux personnes les plus concernées qui en feraient la demande : votre personnel ! Si vous dirigez une société par actions, vous devez communiquer chaque bilan social aux actionnaires de votre entreprise : ce document, ainsi que l’avis du CE devra leur parvenir avant chaque assemblée ordinaire annuelle. Cependant, la loi vous interdit formellement de communiquer ce document à toute autre personne extérieure à votre entreprise.

SANCTIONS ENCOURUES EN CAS DE NON RESPECT DES CONDITIONS LÉGALES

Les risques de sanction existent dans 3 cas :

  • si vous ne présentez pas votre bilan social pour un exercice annuel particulier,

  • si vous le transmettez en retard

  • s’il est incomplet.

Selon l’article L483-1 du code du travail, un tel délit d’entrave peut vous faire risquer un an de prison, une pénalité de 3.750 ou les deux. Sachez, toutefois, que la non-communication du bilan social aux salariés n’est pas toujours passible d’une sanction pénale.

Le bilan social, outil nécessaire à toute entreprise employant plus de 300 salariés, est un moyen efficace pour le suivi de la situation et des conditions de travail du personnel. Il vous permettra, d’ailleurs, d’améliorer les rapports sociaux internes et de déceler et d’anticiper les éventuels problèmes qui y sont relatifs, afin d’y trouver les solutions adéquates. Sachez, cependant, que l’établissement et la présentation de ce document aux parties concernées sont régis par certaines règles : le non-respect de ces dernières peut, en effet, vous faire encourir des sanctions pénales. Pour les patrons surmenés, un seul conseil : organisez-vous à l’avance et faites-vous assister pour cette tâche !

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Saint-Valentin : 5 pièges à éviter pour préserver l’image de votre restaurant

Environ 6 fois plus de réservation qu’un jour normal : voilà ce que représente en moyenne, en France, la Saint-Valentin pour les restaurateurs. Et pour cause : 46% des Français admettent apprécier un dîner en amoureux au restaurant pour cette fête des couples. L’occasion donc pour les professionnels du secteur d’augmenter leur CA en misant sur l’événement, à condition de ne pas commettre d’impair. Nos conseils sur les erreurs à éviter pour la Saint-Valentin.

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Attention aux prix des menus

50% des amoureux optent pour un menu entre 50 et 100€ ! 8% des Français visent même plus haut avec des menus à plus de 100€. Alors certes, ce genre de statistiques est encourageant, mais ce qu’elles signifient surtout, c’est que près de 50% des Français ne sont pas prêts à mettre 50€ dans un menu de Saint valentin ! Pensez à eux et évitez donc de tabler exclusivement sur des menus chers, pensez aux petits budgets et proposez des alternatives à la carte par exemple. Sauf si votre cible est plutôt aisée, cela va de soi.

La déco surchargée : halte au kitsch !

Pour marquer le coup, de trop nombreux restaurateurs tombent dans le piège de l’excès et tapissent leur établissement de cœurs, de fleurs, de rouge et de miroirs et dans les cas extrêmes, de paillettes ! Attention à ne pas transformer votre restaurant en lupanar philippin d’un kitsch douteux ! Vous pouvez bien entendu adapter la décoration, mais en faisant preuve de délicatesse et de sobriété. En outre, Saint-Valentin ou pas, tâchez d’être raccord avec votre identité habituelle : soyez original et inventif.

Et si vraiment vous n’avez pas d’idée : n’hésitez pas à solliciter l’expertise d’un designer d’intérieur ou d’un décorateur, pour qu’il vous fasse des préconisations pour les diverses fêtes de l’année.

La musique : un point délicat

La redondance est sans doute le pire des pièges de la Saint-Valentin dans un restaurant, de même que l’excès. Soyons honnête : il n’y a rien de pire qu’un repas de Saint-Valentin au restaurant avec, pour musique de fond, des playlists de musique mièvre et langoureuse. Les chansons d’amour, pourquoi pas, mais évitez pour le soir de la Saint-Valentin. En faisant ce choix, vous êtes tout sauf original. De plus, les clients sont déjà en couple et n’ont donc pas besoin de cela. Offrez-leur plutôt une ambiance musicale cosy et raffinée (jazz, classique, piano, sans tomber dans la musique d’ascenseur évidemment). Encore une fois, pensez à votre marque et à votre ADN en choisissant la musique.

Quant au concert live, il risque d’être trop bruyant et ne correspond pas à l’ambiance de la Saint-Valentin en empêchant vos clients de converser librement entre eux.

Attention aux menus trop chargés

Pour la Saint-Valentin, les amoureux sont en quête de raffinement et de délicatesse. Evitez les plats plein de gras et de sucre ! En outre, un menu trop lourd nuirait au bon déroulement de la suite des événements. Pensez donc à vos clients et à ce qu’ils ont derrière la tête et privilégiez des plats fins et digestes, quitte à multiplier les plats en réduisant les quantités pour chaque plat.

Les intitulés des plats : le dernier piège des restaurateurs

On l’a déjà dit : la redondance est particulièrement piégeuse, car elle mène au kitsch, qui lui mène au ridicule. Ce n’est pas parce que c’est la Saint-Valentin que tous vos plats doivent se teinter d’une note de sensualité amoureuse ou de mièvrerie dégoulinante. Restez élégant et sobre.

En revanche, vous pouvez prévoir une rose sur chaque table à offrir pour vos clients amoureux !

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3 coups de pouce pour accélérer le développement des TPE

A l’occasion du salon des entrepreneurs de Paris, le président de la République a annoncé le lancement de trois appels à projets portés par l’AFE afin de soutenir les territoires fragiles et de dynamiser le développement des TPE. Lors de son lancement en octobre 2015, deux priorités ont été fixées à l’Agence France Entrepreneur (ex APCE, agence pour la création d’entreprise): lutter contre les inégalités territoriales en matière de développement économique et renforcer l’accompagnement des entreprises créées. Pour remplir cet objectif, l’Agence a bénéficié de la part de l’État d’une dotation de 20 millions d’euros en 2017. Une partie de cette dotation, soit 3 millions, est affectée au lancement de l’appel à projets « Développer, animer et coordonner une offre d’accompagnement à la création/reprise dans les territoires fragiles ». Destiné aux acteurs de l’accompagnement à la création et la reprise d’entreprise, il vise à renforcer les capacités d’intervention des acteurs de l’accompagnement dans 10 territoires diagnostiqués comme faisant l’objet d’une présence nulle ou insuffisante au regard des potentialités et des besoins (7 quartiers de la politique de la ville et 3 territoires comportant des zones de revitalisation rurale). La date limite de dépôt des lettres de candidature est fixée le 1er mars 2017. Accélérer le développement des TPE L’AFE va également allouer un montant de 5 millions d’euros aux initiatives visant à proposer aux TPE un dispositif d’accompagnement post-création lisible, complet et de qualité. Cet outil est ouvert aux acteurs publics et privés proposant des dispositifs d’accompagnement post-création. La date limite de dépôt des dossiers est fixée le 17 mars 2017. L’agence consacre par ailleurs une enveloppe de 7 millions d’euros pour soutenir, avec les régions et les métropoles, des initiatives structurantes pour l’entrepreneuriat dans les territoires fragiles.

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